Gao, ancien chien de combat

Gao, ancien chien de combat
((Première réponse à Lou))

Ce soir là était identique à tous les autres. Dans une grange, des gens hurlaient autour d'un cercle, assez grand, tapis de paille, dans lequel se battaient deux chiens. Un combat comme les autres, où le perdant meurt et le gagnant tue. Autour des deux canidés, un homme, grand brun, la peau brûlée par le soleil du grand nord, prend les paris, qui reviendront au propriétaire du chien vainqueur de cette tuerie. Ce combat-là ne durera pas très longtemps et pour cause... Un pauvre labrador, chétif, maigre, combat contre un gros rottweiler [ Désolée pour l'orthographe ], noir et maléfique. D'un coup de dent, il brisa les os du pauvre chien crème, qui gémi de douleur. Néanmoins, il chercha à se défendre, donnant des coups de dents ici et là, maladroitement. Le labrador tenu 30 minutes, avant que le gros chien noir d'ébène, ne lui donne un coup de dent fatale, lui brisant le crâne. Les parieurs acclamèrent le vainqueur, qui fut récupéré par son maître. Tandis qu'au cadavre, gisant dans la paille, baignant dans le sang, il fut jeté dehors. Son propriétaire, rageur d'avoir perdu de l'argent, donna un coups de pied dans le corps sans vie, puis s'approcha du cercle, où un autre combat allait se produire.

En effet, derrière le cercle, dans le fin fond de la grange se trouvait une cage, contenant ce qui ressemblait à un loups, roux, dont la maigreur se dissimulait entre son épaisse fourrure et ses muscles très développés. Ce loup roux, est en fait un Laïka de Sibérie, croisé avec un Husky. Il s'est échappé d'un élevage de chiens de traîneau pour se retrouver enfermé dans une cage. Ses actuels "propriétaire", li ont apprit la haine, le combat et l'envie de tuer. Sans aucun ménagement, plusieurs hommes prirent la cage et la balancèrent dans le cercle, que l'on peut considérer comme une petite arène. Quelqu'un ouvrit la cage, puis parti en courant. Le nordique roux, du nom de Gao, sorti de la cage, en hurlant comme un loup. On fit alors sortir un autre chien. Cette fois-ci, il s'agissait d'un doberman noir et marron, plus petit en taille, mais sûrement plus rapide que Gao. Une fois l'autre chien dans l'arène, Gao sauta sur le doberman. Ce dernier se débâti, esquivant parfois les dents ou les pattes, lourdes et puissantes. Mais Gao était le plus fort. La porte de la grange s'ouvrit d'un coup, ne perturbant point les deux chiens assoiffés de sang et de mort. Des policiers firent leur apparition, en s'annonçant. Les gens qui étaient dans la grange hurlèrent de stupeur et coururent dans tous les sens pour pouvoir s'échapper. Pendant ce temps là, Gao attrapa le coup du doberman et le fit voler dans tous les sens. Jeté à terre, le chien noir et marron se releva péniblement, du sang coulant sur tout son corps. Il n'eut pas le temps de faire un pas, lorsque Gao lui sauta dessus, l'immobilisant dans la paille pleine de sang. Le nordique roux attrapa la gorge du chien et serra de toutes ses forces, tandis que ses mâchoires mastiquaient la chaire, ensanglantée. Les policiers qui en avaient finit avec les fuyards s'approchèrent des deux chiens, pour faire lâcher Gao. Mais le combattant ne lâcha pas sa proie, voulant en finir. Plusieurs autres policiers s'approcher du chien enragé par la mort. Gao fit volte face et attaqua un des policiers. Mais il ne vit pas arriver la fléchette d'anesthésiant arriver sur lui. Gao s'endormit, la gueule grande ouverte sur le bras du jeune policeman...

Lorsque le beau nordique roux se réveilla, il était dans une minuscule cage, dans le coffre d'une voiture de la police, sûrement un 4x4, qui à un coffre à ciel ouvert, sur lequel on avait mit une bâche noire, puante et étouffante. La voiture s'arrêta et plusieurs personnes prirent la cage, passant de grosses cordes dedans. Ils posèrent indélicatement la cage dans un endroit plein de chiens, puis repartirent. Gao ne pouvait pas bouger. Il avait plusieurs chaînes autour du coup, l'empêchant de lever la tête, et des entraves à chaque patte. Toutes ses chaînes de fer étaient attachées aux barreaux de la cage, lacérant ainsi l'épaisse fourrure de Gao. En réalité, le chien était arrivé dans le chenil de Sled Rescue. Mais qui voudra d'un chien dangereux, menaçant, plein de croûtes et très imposant ?? A toi, petit visiteur de ce piètre chenil d'écrire son destin...

Il pleuvait. De fines goutelettes d'eau tombaient du ciel pour s'écraser silencieusement sur le sol où elles laissaient à peine une tache sombre qui était recouverte par une autre bien rapidement. L'air se fit humide et le soleil s'absenta, caché par une couche de nuages qui ne présageaient rien de bon. Un orage allait sûrement éclater. Comment savoir ? Evidemment que ce beau soleil, chaud et brillant était trop beau pour durer. De toute façon, ici il n'existait aucuns justes milieu. C'était ou canicule, ou avalanche ou innondation. Sans compter les différents éboulements qui pesaient sur la ville à rendre impossible la vie des pauvres gens. Une ballade en forêt pouvait très bien tourner à la catastrophe. Une inondation pouvait vous noyer chez vous ou bien une tempête de neige vous ensevelir. Sans parler des incendies qui, une fois lancés, ne s'arrêtait plus. Bref, on se demandait pourquoi les gens venaient vivre là. Probablement parce qu'il s'agissait d''un endroit tout de même sympathique entre deux acalmies, qu'on y faisait de joyeuses connaissances et surtout, qu'il y avait le seul chenil à des kilomètres. Le chenil de Sled Rescue était connu pour ses chiens qui pouvaient être facilement entrainés au sauvetage. D'ailleurs, la plupart des jeunes devenaient maîtres chiens. Oui, c'était pour cette amitié éternelle qu'on s'installait ici.

Et c'était ce que cherchait Lou. Un chien, un ami, un confident qui ne l'abandonnerait pas et avec qui elle pourrait sauver les milliers de vie qui disparaissaient tous les mois à peu près. La jeune fille marchait d'un pas confiant, sourire aux lèvres dans les rues désertes. Bien au sec sous son parapluie, elle songeait que peut être, aujourd'hui serait le jour. Le grand jour. Le jour où elle le trouverait enfin, son chien. Comment serait-il ? Elle n'en savait rien et n'avait pas vraiment de préférence. Cela faisait près d'une semaine qu'elle arrivait tous les soirs au Chenil pour esperer le trouver. Mais non. Il n'y était pas. Il ou elle ? Comment savoir... Elle était sûre qu'elle y arriverait. Donc, comme tous les soirs à 19heures, elle poussa la porte du Chenil et entra dans cet univers qui lui semblait désormais si famillier.

De cages en cages, elle s'arrêtait parfois pour une caresse, une parole gentille. Mais elle ne trouvait pas. Avec un petit soupir, elle s'arrêta devant la cage d'un nouveau venu. Enchainé de part et autre. Ancien chien de combat...Dangereux... C'est ce que lui avait dit le gardien. Mais non, il ne pouvait pas être si méchant ! Le monde est pavé de bonnes intentions, il suffit de bien vouloir les trouver, aussi profondes soit elles. Elle se mit donc à genoux devant la cage, siffla pour attirer l'attention du nordique et demanda d'une voix douce.

- Salut toi ! Comment tu t'appelle ? Moi, c'est Lou. Qu'est ce que tu as bien put faire pour arriver là, mon beau ? -

La porte s'ouvrit dans un grincement silencieux. Gao ne bougea pas, la tête au sol, les pattes entravées et écartée, la chaine en fer l'ettoufant et lui labourant les poils. Le nordique roux et blanc ne bougeait plus. On l'avait enfermé, une fois de plus, et pour lui, la vie n'avait rien d'égale comparée à la mort. En effet, il avait décidé de se laisser mourrir, sans pour autant se laissez battre par tous ces Humains, tous aussi cruels les uns que les autres...

Une femme s'approcha de la cage de Gao. Le chien se leva d'un coup, mais se cogna fortement contre le haut de sa cage, beaucoup trop petite pour un chien de cette taille là. En effet, Gao est d'une assez grande taille, fort et musclé. Un bon chien de barre, mais beaucoup trop dominant pour cela. Et puis de toute manière, Gao n'aura pas d'avenir dans les courses de teaineaux. Il avait attéri ici pour sauver des vies, après en avoir tant enlevé... Beaucoup de chiens, tous de différentes tailles, les plus fins, les plus gros, les plsu costaud. Tous ! Oui, il les avait tous tué ! Le pauvre Gao s'était fait battre poru qu'il apprenne à tuer, à donner ue mort sanglante, douloureuse et spectaculaire.

Le nordique roux et blanc grogna de s'être cogné, puis montra les crocs à Lou, aboyant fortement. Mais dans ses yeux ne brillaient qu'une lueur de détresse et de tristesse...

-C'est Gao son nom !! Mais il ne le mérite pas. Ce bâtard ne mérite que de mourrir !!

Lança le gardient du refuge, avec un sourir sadique aux lèvres. Et oui, Gao n'était pas aimé... Les personnes qui l'avaient enchainées, étaient toutes reparti diceion l'hôpital pour soigner leurs plaies.

- Tout le monde a le droit de vivre... -

Murmurais-je alors en réponse à la phrase que le gardien m'avait annoncé d'un ton haineux. Oui, tout le monde a le droit de vivre. Ne connaissant pas le nordique enchainé, je ne pouvais le juger pour ses fautes, si fautes il y avait. Certaines personnes s'amuse à falsifier la vérité. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Une chose était sûre : je ne pourrais jamais connaître la véritable histoire de ce Gao. Gao...Le nom se grava dans mon esprit tandis que je le répétais en un soupire. Qu'avait-il pût bien faire pour se retrouver attaché de la sorte ? De lourdes plaques de métal entravaient ses pattes et lui labouraient le poil. Un beau pelage roux et blanc, couverts de croutes par ci, par là.
Chien de combat ? Je connaissais l'histoire de ces pauvres bêtes, contraintes de tuer pour vivre. Pour qui les maîtres n'avaient aucune amitié ou pitié. Indéfiniment seul, dans l'arène des combats. Tuer ou être tué, triste vie pour une mort douloureuse sous les crocs acérés de l'ennemi. Gao était-il de ceux là ? Peut être...

Il se cogna la tête au plafond de sa cage trop petite. Il ne fallait vraiment pas avoir de coeur pour le laisser dans de telles conditions. Pourquoi tant de haine ? Le nordique, beau malgrè sa misère, grogna comme de mécontentement de s'être cogné puis sans crier gare, se mit à aboyer. Je sursauta, surprise puis recula de quelques centimetres. Ce chien était imprévisible, on le disait dangereux et il était enchainé. Tous ces détails devraient me faire partir, non ? Non. Sans vraiment savoir pourquoi, je restit devant le nordique, contemplant ses grands yeux brillants de détresse.

Etait-ce lui ?...

- Est-ce que... Est-ce que je peux ouvrir sa cage ? S'il vous plait...-

Pourquoi ai-je dis cela ? Je ne sais pas. Son regard si parlant peux être...Ce chien n'était pas méchant, j'en était sûre. Personne n'est vraiment méchant.

Ne cherche pas à changer mon passé,
Change mon présent...

Gao avait plongé son regard ddans les yeux de Lou, la regardant profondément, avec une lueur de défit dans ses yeux. Toujours en grognant, Gao voulu bouger, mais cela lui était impossible... Le gardient du chenil ricana à la question de Lou. cependant, il se leva, prenant un bâton dans sa main droite et les clef qui enfermait le chien dans la main gauche.

-Je vais vous ouvrir, mais ne vous plaignez pas s'il vous blesse !!

Gao commença à s'énerver lorsque le gardient ss'approcha du chenil. Dès que la porte s'ouvrir, Gao suata sur l'Homme, qui lui donna un vilant coup de bâton dans les ents, en plus de s'étrangler avec les chaines qui le tenaient. Le chien loup gémissa, puis se laissa tomber à terre. A quoi bon se battre contre des êtres aussi stupides. Gao toussa, encore sous le choc de l'éttouffement. Il regarda les autres cages. Ells étaient grandes et ils avaient outs à manger et à a boire, mais pas lui... Non, lui était un exclus de la société, à cause de son passé. Tout le monde l'avait jugé dangereux, tout le monde disait de lui qu'il était un mauvais chien, un batard, bon à rien...

Tout le monde exepté la jeune Lou qui observait à l'instant même le pauvre Gao entravé de chaines, son esprit trop naïf pour seulement songer à exclure quelqu'un de la société. Etrange non ? Le fait qu'à vingt ans passé, la jeune fille ai gardé un esprit de jeune enfant, à l'âge où l'on se rebelle pas encore contre le monde, où la vie vous semble belle et vous êtes persuadé qu'elle le sera toujours. En fait, on pourrais presque ainsi dire que Lou n'a jamais vraiment passé le cap décisif de l'adolescence. Cela explique le fait qu'elle regarde en ce moment précis, le grand nordique roux grognant, tout en puissance, sans peur ni aucune inquiétude, persudée que le pauvre était tout simplement effrayé par la conduite brusque du gardien. Elle recula à peine quand le chien sauta sur l'homme, prés à le déchiqueter ses crocs aiguisés dévoilés sous ses épaisses babines. Par contre, elle tressaillit d'effroi sous le coup que l'employé du chenil porta brutalement au nordique.

Une minute passa, lourde de silence. Lou avait toujours les yeux fixés sur Gao, observant dans tous les détails le chien triste et mélancolique. Il lui faisait de la peine. Le pauvre... Un élan de compassion lui saisit soudain le coeur, comme toujours lors de ces occasions. Elle partit dire deux mots à l'employé du chenil et revint quelques minutes plus tard, un bol d'eau fraiche à la main. On l'avait prévenue, le chien même enchainé pouvait être dangereux. Et pourtant, elle n'avait pas peur. Trop innocente pour envisager être blessée alors qu'elle venait faire une bonne action. La vie selon Lou était si simple...
Donc voilà, son bol d'eau à la main, elle s'accroupit à côté du nordique roux et posa la gamelle devant son museau meurtrit en parlant d'une voix douce et calme.

- Tiens....C'est pour toi Gao...-

Gao regarda la jeune femme poser devant lui de l'eau. Le chien grogna, pour finalement s'approcher. Il n'avait pas bu depuis longtemps, et finit la gamele, se léchant les babines, qui recouvraient ses dents blanches et pointues, come celles d'un loup. A se demander si Gao n'avait pas du sang de Loup. Mais non, c'était un Husky croisé Laïka de Siébrie. Grand, fort, beau et courageux, voilà ce qui résumait ce magnifique croisement. A croire que Gao est le chien parfais... Il pourrait l'être, si on lui apprend autre chose que la haine et la mort...

Tout à coup prit de vertige, je me coucha sur le sol, étouffé apr les chaines qui me lacérait le poil, mais aussi la peau... J'avais tellement tiré que le sang coula de mon coup. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas mangé, que malgré, ma force et ma robustesse, je ne pouvais plus bouger. J'étais assomé par le sommeil de la faim et me laissais mourrir, seul... Si seulement j'avais voulu vivre, je serais encore debout, mais la faim avait atteint mon esprit, aussi dur qu'une pierre. Mais aujorud'hui, une fois de plus, je me rendis compte que les humains étaient des êtres cruels et sans coeur. Je préférais mourrir, même si ma mort serais lente, car j'avais au plus profond de moi même une envie de courir, une envie de me rouler dans la neige, de jouer... Mais très vite, cette joie se faisait pourchasser parce-que l'on m'avait apprit depus toujours. Se battre, donner la mort, encore et toujours, encaisser les chocs, sans gémir, tuer pour vivre, pour avoir moins de coups...

Le gardien remarqua la faiblesse du chien. Il regarda Lou d'un regard niais et lui annonça.

-Il est en train de se laisser mourrir ! Crest une bonne chose. Mais je préfère lui abréger ses souffrances, avant qu'il ne fasse encore des victimes.

La jeune fille pût constater avec satisfaction que malgrè ses réticences, le chien finit par lapper l'eau fraiche de sa gamelle pour finalement la finir entièrement. Elle profita du temps où il buvait pour l'observer sous tous les angles. Il semblait posséder la robustesse d'un Husky, ses yeux bicolores l'un bleu et l'autre marron laissaient effectivement penser que l'un des chiens de cette race avait du être son ancêtre. Son poil, roux et blanc aurait certainement pût être soyeux bien qu'il soit pour le moment en lambaux et tout sanguinolent. Il était beau, du moins, une sorte de beauté sauvage et mystérieuse. Peux être avait-il du sang de loup ? Non, elle n'y croyais pas trop. Dans le doute, elle s'empara de la fiche du chien et le parcourut rapidement, persuadée qu'elle ne trouverait dedans qu'un ramassis de mensonge concernant la nature même du chien.

Donc...Gao, 5 ans croisé Husky et Laïka de Sibérie, présente de grande disposition face au froid etc...une préférence pour les environements enneigés...Dominant, Agressif, Imprévisible, Dangereux...Ancien chien de combat...à fait de nombreuses victimes chiens comme humains...
La encore, Lou aurait du partir non ? Non. Rien à faire, elle restait persuadée du bon fond de ce chien.

Tout à coup, Gao se coucha sur le sol, malgrè les chaines qui lui lacéraient le cops. Du sang coula sur le sol...Qu'avait-il ? Il ne bougeait plus...Pourquoi ne faisait-on rien ? Le gardien parla et Lou du se retenir pour ne pas lui hurler à la figure.

- Pas tant que je serais ici ! Ce chien est en train de mourrir de faim ! -

Après quelques explications, l'homme disparut puis revint avec une gamelle de viande qu'il posa devant le nez du chien sans la moindre douceur. Puis, après une autre discussion avec la jeune fille où les mots "Je vous préviens" revenaient tout le temps, il défit la chaine qui entravait le cou ainsi que les deux autres de les pattes avants du nordique ne le laissant enchainé qu'aux pattes arrières. Puis il recula, son bâton à la main, près à frapper malgrè le regard furibon de Lou à quelque mètres de lui.

Le gardien du chenil s'approcha encore de Gao, après avoir quelque peu conversé avec Lou, la jeune femme, qui se tenait toujours non loin de Gao. Elle semblait vraiment intéressée par le chien nordique, pas très commode pourtant... Gao sursauta quand la gamelle toucha le sol. Il grogna lorsque le gardien le détacha, puis s'approcha de la gamelle de viande. C'est à ce moment là que Gao comprit qu'il était libre...ou presque. Il sauta hors de la cage, jusqu'à ce que les chaines des pattes arrière le retiennent. Gao hurla de colère, lançant un regard noir au gardien. Il se mit à grogner méchamment, le poil se hérissant sur le dos, près à le bouffer, malgré sa tête qui tournait et le sang qui coulait sur son épaisse fourrure. L'homme le rappela à l'ordre en le tapant sur la tête, mais Gao esquiva. Il s'arrêta de grogner et regarda la viande. Il recula, puis se dépêcha de la manger, une fois cela fait, il se mit face à Lou, les yeux implorant. Elle, elle ne bougeait pas, elle semblait même protester, elle semblait être un être bon et Gao avait qu'elle pouvait le sortir de cet enfer.

S'il te plait ! Aide moi, aime moi !! Oui, je suis et je serais un mauvais chien, car je suis né pour e me battre, mais si tu m'apprends autre chose que la mort et la douleur, je te suivrais, je t'obéirai, si tu me demande de faires des choses que j'aime. Je serais heureux et c'est la seul chose qui importe. Me laisser mourir est trop dur, trop lourd à porter pour mon égo, pour ma fierté. Je suis un dominant, c'est moi le chef, mais un chef enchainé, ne peut rien faire. S'il te plait, aide moi...

Pour la première fois de sa vie, Gao implorait Lou des yeux. Si elle n'avait pas été là, Gao aurait continué à grogner et à attaquer le gardien et puis... Personne ne le sait vraiment. Gao arrêta de supplier Lou, il entra dans sa cage, puis donna un coup de dent dans les chaines qui l'entravaient, mais cela ne servait à rien...

[Je sais plus quoi dire...]

Non, la jeune fille n'avait pas bougé se demandant sincèrement ce qu'elle devait faire en pareille situation. Ce chien lui faisait de la peine, tellement de peine. Oh bien sûr qu'il y avait d'autres chiens malheureux au Chenil. Mais ce Gao...Déjà, rien qu'au souvenir de l'avoir vu essayer de bondir sur le gardien, les yeux fous, les crocs dévoilés une envie de meurtre dans son regard. Et pourtant, elle restait persuadée qu'il n'était pas vraiment comme ça. Non, il ne pouvait pas. C'était seulement parce qu'on l'avait habitué à tuer pour survivre qu'il réagissait comme ça. Si il avait eut une vie différente, ses réactions n'auraient pas étés les mêmes et... Mais le monde n'est pas fait avec des "Si", se serait trop simple. Elle ne pouvait rien faire pour changer le passé de Gao, mais peut être que son futur...

Et puis quoi ? Ce chien était tout de même dangereux. D-A-N-G-E-R-E-U-X. Et pourtant...Il n'était pas vraiment méchant, elle en était persuadée. De toutes façons, Lou était un peu persuadée de tout alors...Si pour elle un chien-loup sanguinaire était un être particulièrement incompris. Il n'empêche qu'elle capta le regard suppliant du chien, l'humanisant peut être un peu plus au passage mais elle l'avait comprit.

Le gardien était partit, elle ne s'en était tout d'abord pas rendue compte. Jusqu'à ce qu'il revienne, cette fois ci accompagné d'un dizaine d'homme dont un qui devait sûrement être un vétérinaire. Avant même qu'elle ne pose sa question, il répondit.

- J'vous avez dit qu'on d'vait mettre fin à ses jours...

Les hommes s'approchaient dangereusement de la cage. Gao fit volte face, tout crocs dehors. Ils venaient pour le tuer, et il le savait. Mais il n'alait pas se laisser faire ainsi, non pas comme cela. Un des hommes eut la maladresse de s'approcher à porté de crocs. Gao lui sauta au visage, lui mordant une joue. L'homme hurla et se recula, collant un tarte à Gao, qui se la reçu en pleine tête. Le chien se coua la tête et regarda les neuf autres, menaçant. N'avait-il pas envie de mourir quelques minutes plutôt ?! Peut-être, mais Gao ne voulait pas mourrir du poison que les Hommes injecte dans les veines des pauvres malheureux...

Gao arrêta de grogner, se mettant à aboyer fortement, pour casser les oreilles aux hommes qui se précipitaient vers celui dont Gao avait mordu le visage.

-Ce bâtard ne mérite pas de vivre !!

Hurla l'un deux, un couteau à la main. Il s'avança vers Gao, bousculant Lou. Il ricana, tout en visant le chien...

[J'essaye de répondre demain mais je crois plutôt que ce sera samedi, désolée...]

[ Pas de problème. Ne t'inquiète pas. ]

Je ne savais plus quoi dire, ni quoi faire. Mon regard vide était posé sur les hommes qui arrivaient. Ils semblaient obstinés à vouloir la mort de ce chien. Oh le pauvre ! Mais qu'avait-il pût bien mériter pour cela ? Je devais faire quelque chose...Mais quoi ? Donc je restais debout, sans rien faire, attendant et me sentant particulièrement inutile. J'aurais dût partir. Je le savais. Maintenant, c'était trop tard, j'avais fini par m'attacher à ce chien brutal et mystérieux. Il n'était pas vraiment méchant. Il n'y avait que les humains pour penser qu'un chien ne pouvais pas changer. Il changerait, j'en était sûre. Il ne lui suffisait que d'un peu de soin et d'attention. Peut être que...

Je fût soudain tiré de mes relexions par les grognements sauvages de Gao qui s'était précipité sur un des employés du Chenil. Il y avait du sang...Tellement de sang...Je ne pût m'empêcher de reculer lorsque je vit l'homme à qui il avait arraché la joue. Oh mon dieu ! Et qu'est-ce que je devais faire, moi, dans tout ça ? Le chien était retombé et fixait désormais les autres employés avec hargne. Sûr qu'il n'hésiterait pas à attaquer de nouveau si l'occasion se présentait. Gao cessa soudain de grogner pour se contenter d'aboyer à plein poumons.

Un des gardiens se précipita vers lui, couteau à la main, me bousculant même au passage. A ce moment je compris. Je me suis précipitée entre Gao et le gardien et je lui ai dit d'un ton sans appel.

- Je l'adopte. -

L'homme s'arrêta net lorsque Lou se mit en travers de sa route. Il grogna de rage, hurlant, pusi se retourna vers l'employer du chenil, qui regardait Lou comme s'il s'agissait d'une folle. Il eut ensuite une sourir sadique. Gao quand à lui, s'approcha un peu de Lou, grognant sur l'homme, tout en restant derrière la jeune fille. Gao n'était pas stupide et comprenanit très bien que Lou vient de l'adopter.

-Si vous voulez vous faire tuer, allez-y ! Mais je vous préviens ! SI vous me ramener cette bête, je le tuerais de mes propres mains.

Le gardient du chenil prit les papiers du chien et les jeta au visage de Lou. Le nordique roux et blanc commença à s'exister, s'approchant dangereusement des Hommes, qui se reculèrent. Ils n'avaient plsu el droit de toucher au chien, d'ailleurs, celui qui avait été mordu au visage gémissait comme un âne. Il était temps qu'il aille à l'hôpital. Une nouvelle vie commençait pour Gao, comme pour Lou, qui devra dompter ce fauve, dressé pour tuer et non pour sauver des vies...