Le calme avant la tempête ?

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Un chien au poil blanc, grisonnant à certains endroit, se tenait couché dans une cage portant le nom de Gaara, le sien. Le chien, un dogue argentin, semblait se reposer calmement, les quatre pattes à demi regroupés vers l’avant, le museau pointé vers le bas, presque contre son torse et les yeux clos. Le chien semblait serein… Mais cela n’était qu’en apparence car Gaara était plongé dans un rêve qui le faisait souffrir de puis des années. Il se voyait entouré d’hommes, en face de lui, un autre chien, aussi maigre et musclé que lui se tenait, les babines retroussées, prêt à fondre sur lui. Les hommes hurlaient son nom, celui de l’autre chien aussi. On entendait des encouragements, des menaces…et dans la tête des deux chiens, seul l’envie de tuer l’autre pointait. Pourquoi ? Car sinon la pluie de bâton tomberait sur eux et les blesseraient jusqu’à l’épuisement ou la mort… Il saute.

D’un bond, le gros chien se releva avec un grondement féroce. Trop absorbé dans son rêve, il jeta sa tête vers la gauche et la droite, tentant de repérer le chien qu’il devait abattre. Au lieu de ça, les cris avaient été troqués contre un calme bienveillant et son arène de fortune en cage plutôt spacieuse où se trouvait une gamelle remplie d’eau. Gaara s’approcha de cette dernière et en but quelques lappées. Des mois qu’il se trouvait à l’abri dans ce chenil, les gardiens de l’établissement, aidés par la police, l’ayant trouvé avant son dernier combat. Mais toujours, les cauchemar le tenaillaient, nuit après nuit.

Le chien fit le tour de sa cage et s’assit, observant autour de lui les murs qu’il connaissait par cœur. Sa situation dans le chenil lui plaisait. Ici, il avait de la nourriture, des promenades et pas de coups de bâton. Il avait retrouvé un poids décent qui lui donnait fier allure derrière ses muscles saillants de guerrier. Gaara était un magnifique dogue argentin en pleine apogée de sa forme physique.

Soudain, une porte s’ouvrit, laissant apparaître deux personnes, une inconnue et un des gardiens du chenil. Les deux s’approchaient de son enclos et, avec un carnet à la main, le bipède répondant au nom de Joe sembla présenter sa personne.

« Voici Gaara, c’est un magnifique dogue argentin en pleine santé. Il est puissant, rapide et très intelligent. Il peut se montrer parfois agressif car c’est un ancien chien de combat. Mais il n’a encore jamais attaqué quelqu’un. Il suffit d’être doux avec lui et c’est une brave bête. ( rire) Je ne lui connaît pas de défaut ni de peur à par peut être d’être distant et renfermé. »

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[ Je peux le réserver pour quand je vais jouer? =D )

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ouiiiii =D

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Venez! J'en connais un.

Voici Gaara, c’est un magnifique dogue argentin en pleine santé. Il est puissant, rapide et très intelligent. Il peut se montrer parfois agressif car c’est un ancien chien de combat. Mais il n’a encore jamais attaqué quelqu’un. Il suffit d’être doux avec lui et c’est une brave bête. ( rire) Je ne lui connaît pas de défaut ni de peur à par peut être d’être distant et renfermé.

C'est le plus gros, le plus fort et le plus beau. Selon moi. Il est seul ici parce que les autres chiens se mettent tous à trembler en le voyant, mais il est bien traité. Nourris deux fois par j...

Salut, mon beau chien. Je suis Kay. Ça va?

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Gaara fixait avec un intérêt grandissant le jeune homme qui, accompagné du gardien, c'était posté devant sa cage. Derrière les grillages, le chien put détailler ce nouvel arrivant qui le regardait comme on regarde un objet convoité. Encore quelqu'un qui voulait le réclamer ? Sans aucun doute. Les premiers jours de son arrivé au centre, à peine guérit de ses blessures, des gens, tous différents les uns des autres c'étaient présentés devant son enclos, ouvrant de grands yeux de désir, de coivoitise devant le puissant dogue. Sans réellement comprendre ce que pouvait raconter le gardien, le chien avait deviné que ces personnes le voulaient, comme chien de compagnie, aide à leur travail, chien de garde ou il n savait quoi d'autre. Mais tout le temps, ils avaient déchantaient...

Les femmes tout d'abord, qui à la vue du chien puissant espéraient trouver un compagnon pour garder leur maison et reposer tranquillement, sans peur des voleurs qui sévissaient dans leurs quartier bourgeois. Mais comment une femme, aussi mince, riche et intelligente soit elle, pouvait contenir cette boule de muscle qui au moindre relâchement du maître profitait pour impose son pouvoir ? Elles n'avaient pas assez de force mentale et partaient souvent, beaucoup plus dépitée que de n'avoir pas trouvé de chien de garde, lui préférant le bichon tout gentil qui sommeillait paisiblement dans la cage d'à côté.

Les hommes maintenant... Gaara n'avait rien contre les femmes, au contraire, elles étaient douces mais pas assez ferme à son goût. Il avait besoin d'une certaine autorité derrière la personne. Mais un maître trop dur, trop carré voire trop exigeant, lui rappelait les souvenirs horribles de sa vie antérieure, la peur du bâton, la peur de la réprimande, de la punition. Quand le chien jugeait son maître trop "dangereux" pour sa condition et pour sa vie futur, un grondement puissant, un retroussement de babinnes et le kaïd s'en allait la queue entre les jambes.

Gaara se leva doucement, tendant les muscles pour regarder cet homme qui restait devant sa cage. A sa démarche, le chien voyait bien que cet homme était un dominant et pas un dominé. Rien qu'à la façon dont il ignorait le gardien qui le mettait en garde déjà. Et surtout, cette lueur dans ses yeux... il savait ce dont il avait envie et besoin et semblait capable de tout pour l'obtenir, sans baisser les bras. Et pour cela, le dogue le jugeait différent des autres hommes et femmes qui avaient eut la prétention de vouloir devenir son maître.

Quand le jeune blond c'était rapproché de sa cage, Gaara était partit plus loin, à l'opposé de la grille. Non pas qu'il avait peur mais par pure méfiance. On ne se fie jamais aux étrangers et à la première impression. Mais cet air et cette attitude chez l'homme lui plaisait. Dertermination et douceur mélés.

Le chien fit alors ce qu'il faisait rarement, il s'approcha quelques peu de l'homme, ne lâchant pas ses yeux bleu d'un iota et pencha légèrement la tête sur le côté, l'air de dire : "tu me plait."

Derrière son comptoir, le gardien regardait la scène les yeux équarquillés. Dire qu'il tremblait de peur à l'idée d'approcher de la cage du molosse et qu'un 'petit jeune" déterminé y parvenait s'en problème, récupérant même un brin de sympathie du chien blanc...

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C'est pas trop tôt, Gaara.

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L'homme n'avait pas bougé, il était resté là le temps que le molosse décide de faire le premier pas. Un bon point pour lui ; encore un. La patience était une vertu que peu de gens possédait et elle était à chaque fois récompensée. La preuve, le gros chien avait bravé sa méfiance et c'était approché. Légèrement, certes, mais c'était tout de même un début. Souvent, les gens s'arrêtait à la moindre contrainte : quand le taxi était trop long à arriver, ils décidaient de prendre le métro... Quand le café paraissait trop long à préparer le matin, ils choisissaient un jus d'orange, hop dans le verre, une paille et c'était bon. Quand un chien m'était trop de temps à s'attacher ou même à s'approcher... ils allaient en choisir un autre ; passant parfois à côté de merveille de compagnon.

Gaara ne lâchait pas du regard le jeune homme. Il avait la prétention de vouloir devenir son maître ? Pourquoi pas. Mais ce n serait pas avant un examen complet du personnage. Les erreurs étaient commises une fois, jamais deux. Le chien ne se laisserait pas berné une deuxième fois par un regard empli de douceur qui cachait une main empoignant un gourdin... Mais il ne lisait que l'honnêteté t la tendresse. Une tendresse dont seuls les animaux semblaient bénéficier chez le jeune homme, vu sa réaction avec le gardien de tout à l'heure. Kay n'était pas non plus homme à se laisser marcher sur les pieds par un chien qui amadouait par son regard : sa voix était ferme et il ferait un bon maître.

Le molosse blanc allait de nouveau s'approcher, un pas... deux peut être ? Quand le jeune blond fit passer ses mains dans les fissures du grillage. Le chien, au lieu d'avancer, recula quelques peu. A par les gardien, plus personne n'avait approché et tenté de toucher le démon blanc. ce qu'il ressentait ? De l'inquiétude... il n'avait pas confiance. C'était un tort certes, mais cette sensation grandissait chez lui à la vitesse d'un train en pleine marche. Le regard fixé sur les doigts blanc qui s'agitait le chien semblait plongé dans une méditation : y aller ou rester là ? Finalement, il s'avança, sachant très bien qu'une pression de ses crocs sur les doigts aurait suffit pour le broyer. De plus, ses pas semblaient dissiper son inquiétude, une sorte de curiosité la remplaçant.

Le chien se mit d'abord à renifler les doigts de l'homme. Puis il les gratifia d'une petite léchouille avant se reculer, comme s'il avait craint un coup.... Coup qui n'arriva pas. Alors, le chien revint vers l'homme, se mettant près de la grille. Chose qui semblait autoriser Kai à le toucher.

Plus loin, le gardien dans sa loge semblait s'exiter, une lueur d'espoir dans les yeux. il se retourna vers son collègue auquel il administra une grande tape derrière la tête et lui montra la scène qui venait de se dérouler :

"Regarde, le ptit là bas, il a dompté le démon blanc !"
"Bah, calme toi Joe, notre Gaara va pas se laisser faire, dans deux minutes le mec à un bras arraché..."

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Voyons, tu ne peux pas être aussi méchant... Il n'y a qu'un coeur tendre à prendre sous cette carapace effrayée, pas un.. Enfin, je n'ai pas à me plaindre.

Excusez-moi. Je sais ce que je fais. Vous venez de foutre tout cela en l'air, pour une simple question de règles. Je vous avais demandé de quitter, ce n'est pas pour rien. Les chiens, je les connais, je les sais. Maintenant, laissez-moi tranquille et quittez cette allée, définitivement.