Welcome in our house . Pv 'Metty =P

Han mon surnom, Metty Super post au faite <3.



x La "bâtisse" était grand, imposante, son ombre dominant l'arrière du terrain. Néanmoins, elle avait un certains charme ; du moins, au goût de la femelle. Elle suivait paisiblement sa propriétaire, nullement impressionné ; puisque, son humaine semblait plutôt réjouit à l'idée de retrouver son domicile, elle conclue que c'était bon signe, et devait sans réjouir. Cependant, Sekmeth n'y arrivait pas. Elle ne connaissait rien de ce nouveau lieu, une envie montante lui tenaillait les côtés ; elle voulait explorer, humer, s'imprégner de l'odeur de son nouveau domicile. Cependant, elle se retenait, suivant sagement Fay. Elle se contentait de lorgner les oiseaux posés sur la barrière blanche, luttant contre cette irrépressible envie de galoper à leur poursuite. Elle s'ébroua, et sa propriétaire ouvrit alors la porte ; elle l'invita à y entrer. Sekmeth, en bonne chienne obéissante qu'elle était, s'exécuta. Elle frissonna quand ses pattes rentrèrent en contact avec la texture désagréable du paillasson. Elle jeta un coup d'œil ; Wel ... Welc ... Elle laissa tombé. Ainsi, elle pénétra dans l'étrange domaine.
x A l'intérieur, l'odeur était plutôt agréable. Il y faisait bon, et tout cela était réconfortant. Elle se sentait bien. Elle jeta un regard étonné aux alentours ; elle s'étonnait toujours de tout, chez les humains. La femelle joua au "différences" entre le Chenil -si on pouvait appeler cela comme ça- et la demeure. Sa demeure. La possession la fit frissonner. Ainsi, la maison était bien plus confortable et aménagée ; le Chenil lui parût alors encore plus ... écœurant qu'auparavant. Sekmeth se surprit à remuer la queue. Son bonheur la dépassait. Elle jeta un regard curieux vers sa maîtresse, inclinant sa tête sur la gauche ; "A moi ?". Aussitôt, elle se remit à observer.
x Puis, Fay s'approcha à pas souple de la cuisine. Elle se mit à faire cuire de la viande, une odeur enivrante ; Sekmeth s'était assit sur son arrière-train, luttant une nouvelle fois contre ce désir violent. Troublé, elle se mit à lécher soigneusement sa patte pour s'occuper. Elle se remémora la "tambouille" qui lui faisait office de nourriture au Chenil. Elle en frissonna de dégoût. Enfin, quand la viande sembla être cuite, son humaine lui tendit un morceau. La femelle fut, une seconde fois, perdue ; pourquoi tant de gentillesse à son égard ? Elle ne le méritait pas vraiment, après tout. On lui avait tant dis qu'elle ne méritait pas l'affection ... ! Elle resta ainsi prostrer, observant du coin de l'oeil le morceau de viande. La faim se faisait certes sentir, mais elle résistait. Elle s'ébroua une nouvelle fois, puis passa une langue gourmande sur ses lèvres. Elle bailla. Puis, lentement, elle releva ...
x Depuis que son humaine l'avait rencontré, elle n'avait fais que de bonne choses pour la femelle ; elle lui avait rappelé que, les humains avaient chacun une façon de faire, de voir les choses, même si souvent elles étaient mauvaise. Sekmeth songea qu'elle n'arrivait toujours pas à se rendre compte de son immense chance.
x Ses pas étaient rassemblés ; elle avançait doucement, essayant de renifler le piège qui l'attendait : allait-elle lui retirer le morceau de viande quand elle essaierais de le manger ? Ou l'a repoussera-t-elle du pied ?? Le tout pour le tout !! Le berger prit une allure correct, et se stoppa à demi mètre de sa maîtresse. Elle lui lança un regard curieux, puis une étincelle gourmande vint s'ajouter. Elle tendit doucement la tête et ... Ses mâchoires se refermèrent en un claquement sec sur le tendre morceau de viande. Aussitôt, la femelle galopa à l'autre bout de la pièce, se nichant au creux d'un meuble. Sa respiration était saccadée, ses yeux courraient un peu près partout sur la pièce.
x Une minute, puis deux ... L'humaine ne faisant rien, elle goba en une bouchée le petit morceau de viande. Elle eut à peine le temps de sentir le goût -qui était parfait-, qu'elle se releva, méfiante. Si elle devait lutter, se faire battre, elle se défendrait, et ce n'était pas couché qu'elle fera quelques choses ! Elle analysa pendant trois longues minutes la situation ...
x Son ventre émit un gargouillement sinistre. Sekmeth regarda son ventre, en plissant des yeux. Elle s'approcha de l'humaine, puis s'assit tout simplement à ses côtés. Ne voyant que rien ne se passait, et qu'elle mourrait de faim, elle émit un gémissement histoire d'attendrir Fay ; puis, elle effleura de sa truffe son pantalon, puis sa patte se mit à gratter dans le vide.
C'était la première fois qu'elle réclamait.

. Sagement assise, Sekmeth observait de son regard brillant d'une intelligence sauvage, sa maîtresse s'appliquant à diviser la portion de viande ; presque inconsciemment, la femelle se mit à battre de la queue joyeusement, devant tant de bonté et, pour la raison la plus simple, qu'elle mourrait de faim. Fay la servit, et s'éloigna, dans le but de rassurer la femelle ; cette dernière baissa la tête en signe de remerciement, et renifla prudemment la nourriture. Puis, Fay réagit bizarrement ; elle se pencha en avant, le regard malicieux. Sekmeth la regarda, assez désemparé ; que faisait-elle ? Elle se dandina, mal à l'aise. Était-elle malade ? Apparemment non ; elle se releva, tout sourire. C'est alors que la femelle comprit. Elle blaguait. Sekmeth lâcha un aboiement joyeux, sa queue se balançait de droite à gauche avec bonheur. Le regard malicieux, elle entreprit de manger le contenu de sa gamelle.
. Après s'être rassasié, elle but quelques goulées d'eau bien fraiche, et couva sa maîtresse d'un regard presque maternelle. Elle commençait à s'attacher à cette personne si naturelle, rejetant d'un revers de main tout ce qui était superficiel. Néanmoins, ce soudain attachement la dépassait littéralement . Sekmeth se remit à lécher avec soin sa gamelle, elle était à présent comme neuve ; la femelle hésita, puis prit la gamelle entre ses dents acérés, et trottina vers Fay. Elle posa sa gamelle à ces pieds, lui lançant à un regard à vous faire fondre votre frêle coeur. Elle avança sa patte gauche, poussa la gamelle. Tu cuisines à merveille, tu sais !
. Après une courte hésitation, elle se coucha au pied de son humaine. Sa respiration s'accélérant à chaque seconde. Elle n'avait pas l'habitude de donner de l'affection à sa manière. Ses anciens et nombreux propriétaires ne lui avait jamais accordé l'affection ; une main tendu signifiait une punition. Ils la traitaient pour la plupart bien, mais sans amour. La seule fois où, on lui avait accordé l'amour, il n'y avait eus qu'un survivant ; Sekmeth. Alors, la femelle avait reçus une sévère correction, et parvint à s'enfuir ; pour être amené ici ...
. Dans un sens, n'était-elle pas mieux ? A présent, elle avait des chances de se faire aimer -ce simple verbe la fit frissonner. A condition de guider Fay, de lui montrer ses faiblesses . Ma faille est tellement pathétique et évidente ... Et mon état d'âme est à plaindre .
. Sekmeth se remémora le jour où Fay l'arracha d'un destin si sinistre ; elle se rappela s'être réfugier contre cette dernière, dans un élan de désespoir, songeant alors qu'elle avait pris la mauvaise initiative de jouer à la vie, et qu'elle avait manifestement perdue .. A ses souvenirs, la femelle émit une sorte de gémissement étouffé. Elle lança un regard perçant, froid à l'égard de sa nouvelle propriétaire ; combien de temps arrivera-t-elle à rester au près d'elle, sans commettre la moindre faute de parcours ? C'était tellement dure de le dire ...
. La femelle se releva soudainement, aux aguets. Puis, doucement, elle se mit à s'imprégner de sa nouvelle maison. Elle ne s'effrayait cependant de rien, gardant la tête froide devant chaque découverte. Elle analysait, humait, concoctait des hypothèses toute aussi farfelue les unes que les autres. Quand elle se trouva face à un chauffage, d'où émanait une douce chaleur, elle lança un regard -cette fois- inquiet envers Fay : Sekmeth était juste habitué au bon vieux feu de bois, ainsi fut-elle surprise par l'avancée soudaine de la technologie.