| | | Oh, enchantée ! - Privé. |  |
| | | Auteur | Message |
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Angie S. MCGREGOR
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|  Sujet: Oh, enchantée ! - Privé.  Jeu 9 Avr - 23:29 | |
| Oh, enchantée !
Privé à Esmiraël Sansoucis : ) . Un ciel d'azur, un soleil rayonnant, une belle journée en perspective. S'ennuyant ferme dans l'hôtel miteux où elle vivait - eh oui, tout le monde n'a pas les moyens de s'offrir une magnifique demeure - Angie avait décidé de se divertir , et pour cela quoi de mieux qu'un parc d'attractions ? Oui, mais quand on est agoraphobe, moyen. Mais mademoiselle s'était tout de même laissée convaincre par le prospectus coloré qui embellissait largement la réalité, qu'elle avait trouvé le matin même dans sa boîte aux lettres. Bref, le fait est que la jeune femme se trouvait maintenant dans ce parc, et le seul mot qui lui venait à l'esprit en cet instant était effrayant. Le parc était tout simplement effrayant , tant par sa grandeur - il était tout bonnement gigantesque - que par la foule. Les gens se pressaient, se bousculaient, tout ça pour pouvoir grimper dans un manège avant leur voisin. Pitoyable. Angie leva les yeux au ciel, et prit son courage à deux mains. Elle inspira, expira, et suivit le mouvement, entraînée par un flot ininterrompu. Au bout d'un moment, un stand attira son attention. Hum, du tir à la carabine, pas mal. La demoiselle s'en approcha, et constata avec plaisir qu'il n'y avait qu'une personne , un homme qui avait l'air d'avoir à peu près le même âge qu'elle. Elle le détailla discrètement, jusqu'au moment où il s'en rendit compte. Gênée, elle s'adressa à l'homme qui tenait le stand. Pas de bonjour, rien, elle déclara simplement vouloir s'essayer à la carabine. Elle tendit un billet de cinq euros, lui dit de garder la monnaie, et s'empara de l'arme fictive. Lentement, elle l'ajusta, regarda par l'objectif, et, après une minute, tira. La balla fila à vive allure et traversa de plein fouet le ballon qui était prévu à cet effet. Les quatre autres l'imitèrent. Angie gagna une peluche, qu'elle refila à la première fillette qu'elle croisa. Avant de s'éloigner, la jeune femme se retourna, mais l'homme avait disparu. Il sortit bien vite de son esprit, et Angie reprit sa ballade, s'arrêtant de temps en temps pour observer les attractions à sensations. Les gens y entraient en rigolant, affirmant que ce n'était pas grand chose, et en ressortaient littéralement verts, sur le point de vomir. Charmant. Angie passa son chemin, et ne s'arrêta que quelques minutes plus tard, devant un petit bonhomme haut comme trois pommes, qui pleurait silencieusement, son doudou trainant par terre. Il bégaya qu'il avait perdu ses parents, et Angie, qui d'habitude avait une horreur des gamins morveux, se prit d'affection pour ce petit bout qui, du haut de ses 4 ans - il l'avait dit à Angie, en tendant fièrement quatre de ses doigts potelés - , la fixait avec des yeux de chiens battus. La demoiselle le prit par la main et lui dit qu'ils allaient se balader un petit peu, et qu'avec un peu de chance, ils croiseraient ses parents. Elle lui acheta une sucette pour calmer ses pleurs, et lui raconta de vieilles histoires chargées de souvenirs, de quand elle était encore enfant. Ils riaient tous deux, et Angie ne voyait pas le temps passer en compagnie du garçonnet quand soudain, un couple les interpella. Ils semblaient morts d'inquiétude, mais quand ils virent le petit bout d'homme, ils poussèrent un cri de soulagement. Ils remercièrent mille fois Angie, lui donnant même leur numéro de portable. Si elle avait un problème, ou si elle voulait se faire de l'argent pour garder leur fils. Angie fit un petit signe au garçonnet et tourna les talons. Elle n'aimait pas les effusions de joies. Elle erra encore quelques temps , et se retrouva bientôt devant l'attraction phare du parc , le Grand Huit. Une envie aussi soudaine qu'irrépressible la prit, et la jeune femme s'élança vers le manège. Une queue de plusieurs dizaines de personnes s'était formée, et Angie décida de patienter. Après tout, que pouvait elle faire d'autre ? Mais bientôt, l'occasion inespérée de présenta. Un garçon d'une dizaine d'années était seul, sur son double siège. Angie s'excusa auprès des personnes qui la précédaient, disant que son petit frère était seul et qu'il avait franchement peur. Elle réussit à passer, et s'approcha de la place quand soudain, une femme d'à peu près le même âge qu'elle s'y assit, prétextant qu'elle était sa sœur et qu'elle préférait s'assoir à côté de lui. Les gens qui continuaient toujours de faire la queue s'indignèrent, et Angie leur adressa un sourire insolent. Soudain, une voix grésilla dans les enceintes, annonçant le départ imminent du "train". Angie se mit à courir, et, quand elle aperçut une place de libre, s'y assit précipitamment. Elle reprit son souffle, puis tourna la tête pour connaître l'identité de la personne à côté de qui elle était assise. Qu'elle ne fut pas sa surprise en découvrant l'homme de tout à l'heure, l'homme qu'elle avait croisé au stand .. | |
| | | | Esmiraël Sansoucis
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| | Sujet: Re: Oh, enchantée ! - Privé. Ven 10 Avr - 21:50 | |
| J'étais assis au stand de tir à la carabine, je parlais, chose étonnante, de choses mondaines avec le jeune qui tenait le kiosque. Je passais un bon moment, étrangement, et j'aimais bien me sentir serein, en compagnie d'un autre humain. D'habitude, j'étais seul, reclus dans ma tête aux mille et unes pensées. Mais là, j'étais avec quelqu'un qui me parlait, simplement. J'avais gagné bien des prix avec mon tir à la carbine, mais je n'en voulais pas, je préférais débiter un billet de vingt et tirer autant de fois que je voulais, même si l'arme était artificielle et enfantine. C'était mieux cela que de m'exercer avec une vraie sur des ibles mouvantes... Cette idée sortit de ma te^te lorsqu'une jeune femme vint s'asseoir à côté de moi. Le regard qu'elle me jeta était curieux, intrigué. Le garçon me fit un petit signe de tête et je déguerpis pendant qu'elle était occupée à tirer. J'entendis les trois brèves détonations et un petit sourire étira mes lèvre.s Je me fondis dans la masse, les pans de mon jacket de jeans virvoltant dans le vent frais, plaquant mon gilet sur mon corps musclé. Je fourrai mes mains dans mes poches et m'arrêtai à quelques mètres décalés vers la gauche du stand de tir. Elle me chercha des yeux après son tir. Elle prit sa peluche et l'offrit au premier bout d'humain qui passa. Quelle générosité. Je roulai des yeux, l'observant de loin. Elle se leva, regarda autour d'elle et tenta de me repérer, en vain. J'étais bien camouflé. Je décidai de la suivre, ne serait-ce que pour voir où irait cette femme qui savait tirer avec une carabine. Elle erra, se promena avec un petit garçon perdu. Je souris et passai mon chemin. Je fis la file, tranquille, pour monter dans le Grand Huit, l'attraction principale. Peut-être que de rouler dans un wagon sur des rails qui grincent la tête à l'envers allait me détendre.
J'étais paisiblement assis dans mon compartiment, n'ayant trouvé personne pour s'asseoir avec moi. Soudain, j'entendis du brouhaha dans la rampe d'embarquement et une femme sortit du lot précipitament. Elle se dirigeait droit sur moi! Je secouai la tête, quel spectacle désolant. Puis, le train s'ébranal un peu et je sentis une présence à mes côtés, essouflées. J'avias la tête tournée vers le manège, visionnant le parcours que nous allions faire. Oh non! Je tournai le visage vers cette soudaine personne près de moi et ne put retenir mon sourire amusé. C'était la femme du stand de tir. J'abaissai la barre de sécurité et levai les mains en voyant le préposé la vérifier. Je ne cessai de la dévisager, comme obnubilé par l'idée que le destin nous ait réunis, encore une fois. Le train s'ébranla encore une fois et les freins lachèrent un dernier grincemetn avant de nous tracter dans la pente.
« J'espère que tu vas t'accrocher. »
Je souris et lui fis un signe d'au revoir de la main, reportant mes yeux argentés sur la pente qui montait de plus en plus. J'avais les mains sur mes cuisses, j'étais paisible. Les sensations fortes ne m'avaient jamais vraiment étonné. Je lui fis un nouveau sourire en coin en murmurant, doucement, mes paroles emportées par le vent qui soufflait fort en hauteur, juste avant que le train ne soit lâché dans sa ronde :
« Je suis là. »
Soudain, notre wagon fut précipité dans le vide, et la pente abrupte du Grand Huit fit son effet, mes cheveux se plaquèrent vers l'arrière, ébouriffé, les larmes montèrent au coin de mes yeux et un sourire épanoui fleurit sur ma bouche. | |
| | | | Angie S. MCGREGOR
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| | Sujet: Re: Oh, enchantée ! - Privé. Ven 10 Avr - 22:27 | |
| Angie se cramponna à la barre de sécurité sitôt que le jeune homme l'eut abaissée. Elle n'aimait pas les sensations fortes. Et elle n'était plus aussi rassurée que tout à l'heure. Le train démarra doucement, grinçant, tanguant, tout pour rassurer notre demoiselle. Angie expira lentement, ferma les yeux, puis reprit son attitude fière. Elle jeta un regard en coin au beau jeune homme à côté d'elle, en surprit un de sa part et lui adressa un petit sourire. Soudain, après avoir effectué une très, très lente montée, le wagon suivit les autres dans une chute vertigineuse. Angie fut plaquée au fond de son siège, et dû fermer les yeux. Elle ne put réprimer un cri de panique , et, contre toute attente, s'accrocha de toutes ses forces au bras musclé de son partenaire. Elle enfouie son visage contre cette présence rassurante et ne bougea pas jusqu'à la fin de l'attraction. Elle paraissait si fragile, si délicate, blottie là, terrorisée. Quand la voix grésilla enfin, annonçant la fin du tour. La jeune femme poussa un faible gémissement, et releva immédiatement la barre de sécurité. Elle sortit précipitamment du wagon, sous le regard amusé d'une bande d'adolescents. Angie leur adressa un regard noir, ce qui les dissuada de tout commentaire. Elle s'immobilisa, à mi chemin entre l'évanouissement et l'euphorie. Haha, qu'elle idée lui avait prit de vouloir prouver qu'elle était capable de supporter les sensations ? La jeune femme fut prise d'un haut le cœur qui la plia en deux ainsi que d'un soudain vertige, et tenta désespérément de se rattraper à quelque chose ... Et ce quelque chose fut le bras de l'inconnu. Elle leva les yeux vers lui, osa un sourire pitoyable, et inspira un peu d'air frais. Elle resta là, sans bouger, pendant plusieurs minutes, s'accrochant toujours à l'homme. Puis, aussi brusquement qu'il n'était arrivé, son malaise passa, et la demoiselle eut une irrépressible envie de .. barbe à papa . C'était tout Angie ça. Elle vrilla son regard d'azur dans celui du jeune homme et lui adressa un grand sourire.
« Une barbe à papa, ça te tente ? »
Elle ne lui laissa pas le choix, saisit sa main, et l'entraîna dans une course folle, zigzagant entre les gens, éclatant de rire pour un rien. Mais qu'arrivait-il à Angie ? Elle était simplement heureuse. Heureuse de trouver un peu de réconfort en l'homme qu'elle venait de kidnapper . En apercevant au loin un stand de barbe à papa, Angie accéléra encore, tenant toujours la main de l'inconnu, bien serrée dans la sienne. Elle dérapa, se rattrapa de justesse et dépassa la longue file qui s'était formée devant le stand. Avec un petit air innocent, elle affirma au vendeur d'une voix grave.
« Vite, il me faut une grande barbe à papa, mon ami fait de l'hypoglycémie, il ne se sent pas bien ! »
Retenant mal un fou rire, Angie déposa un billet de cinq euros , précisant au vendeur de garder la monnaie, puis, une foie sa sucrerie à la main, entraîna une fois de plus l'inconnu vers un banc. Elle s'y assit, lâcha sa main, et entama la barbe à papa.
« Faisons connaissance . Et , au fait, n'hésite pas à te servir en barbe à papa , après tout , c'est grâce à toi si on a put l'avoir si vite . »
Elle lui adressa un petit sourire malicieux. Décidément, ce jeune homme avait bien changé notre chère Angie .. Et sans rien faire ! | |
| | | | Esmiraël Sansoucis
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| | Sujet: u Ven 10 Avr - 23:48 | |
| Je ne sus comment j'y résistai, mais j'y arrivai et me contentai de serrer les dents, comme soudainement devenu statue de marbre. Elle s'agrippa à mon bras si fortement que j'en fus basculé vers elle et effleurai du mentons a tête enfouie dans mon épaule. J'inspirai une grande goulée de son parfum.. Oh non! Je tanguai vertigineusement vers elle et, malgré moi et malgré mes réticences, je chassai la nausée qui m'envahissait rapidement pour fermer les yeux et ne penser qu'à un calme apaisant. Je survécu, ce qui m'étonna, à un contact physique si prolongé. Lorsque le tour fut terminé, j'examinai sa position. Elle était prostrée, elle semblait si fragile, si vulnérable... Une image revint dans ma tête et, par chance, elle se leva si vite et disparu si précipitament qu'elle n'eût pas le temps d'entendre la plainte qui monta dans ma gorge et mourrut sur mes lèvres en un tendre gémissement. Je me lançai à sa suite, elle n'était pas bien, c'était certain. Je la retrouvai facilement, elle était pliée en deux, visiblement prise d'un malaise. J'allai à sa rencontre et tentai d'éviter de la toucher, mais elle se ratrappa, à croire que c'était une maladie! à moi. Doucement, et contre toutes attentes, je l'enfermai dans mes bras, protecteur, et attendit avec elle, embriquant mon corps dans le sien et absorbant chacun de ses mouvements comme une éponge. Je sentis un changement en elle, je la relâchai aussitôt, mais elle s'évertuait à tenir ma main. N'allait-elle jamais me lâcher, me permettre un peu de répis? Je ne pouvais décemment lui retirer ma main, alors j'allais me constituer un visage parfaitement indéchiffrable, jouant à l'homme amusé et attendri lorsqu'elle me dit subitement : j'ai envie d'une barbe à papa! Une.. une quoi? Je ne savais pas du tout de quoi elle parlait, mais déjà, elle me traînait derrière elle. J'aurais bien pu me stopper en plein milieu et elle n'aurait pu m'entraîner. J'étais plus fort qu'elle, beaucoup plus fort. Mais, je décidai de la laisser faire, je trouvais cela plutôt amusant, je n'opposais pas de résistance à mon rapt. Elle s'arrêta devant un stand de barbe à papa. Je n'en avais jamais mangé, je ne connaissais pas cette "Sweet & Delicious" chose. Un homme fila du coton rose bonbon sur un cône de carton et le tendit vivement à l'inconnue qui serrait ma main. J'étais estomaqué, comment pouvait-elle avoir eu aussi vite sa friandise? Elle m'entraîna plus loin encore et encore, ne lâchant pas ma main. Je me demandais si elle allait le faire un moment donné, je l'espérais vraiment parce que ça revenait. Encore. J'aurais voulu le combattre, mais rien n'y faisait, ça était trop fort. Alors, je me contentai de le repousser. Heureusement, nous nous assîmes sur un banc et elle lâcha ma main. J'en profitai pour, prudemment et imperceptiblement, me décaller de quelques centimètres. Elle me proposa de la barbe à papa, je fronçai les sourcils en demandant, sincère :
« Qu'est-ce que ça goûte? »
Faire connaissance. Elle voulait faire connaissance. Bah voyons! Je roulai des yeux amusés et reposai ensuite mon regard bleu argent sur elle, un léger sourire accroché aux lèvres. Oui, c'était à cause de moi, encore, qu'on était là! Je soupirai et consentit finalement à lâcher une information, amical et la voix chaleureuse malgré la grande panique qui s'emparait de ma cage thoracique et me faisait manquer d'air ;
« Je suis un homme. Assez gentil, surtout après m'être fait kidnappé par une inconnue. Je suis traumatisé, aussi, par ces filons de coton que vous mangez. » | |
| | | | Angie S. MCGREGOR
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| | Sujet: Re: Oh, enchantée ! - Privé. Sam 11 Avr - 11:32 | |
| Angie était assise, les jambes repliées sur le banc et ses bras les entourant. Elle écouta ce que lui répondit le jeune homme, et elle esquissa un sourire amusé. Elle se leva, marcha lentement jusqu'à la première poubelle qu'elle croisa, y jeta la barbe à papa à peine entamée, et revint vers le banc, où elle s'assit. L'euphorie générale était passée, et Angie commençait à ressentir une sorte de malaise, à être aussi proche d'un humain, à parler avec un humain . Elle se décala de quelques centimètres, vit que l'inconnu fit de même, et un sourire franc s'inscrivit sur ses lèvres . Elle avait commencé à le tutoyer, elle continuait donc, même si lui ne le faisait pas avec elle.
« Je suis une jeune femme solitaire et fière, mais très douce dans le fond, enfin je crois. Oui, je sais, ça ne colle pas avec moi, mais je pense avoir été droguée à mon insu. Ca te dit qu'on se ballade un peu ? D'habitude, je n'aurais jamais voulu me promener avec un homme, mais là, je ne sais pas. Tu peux refuser, tu n'es pas obligé. »
Elle se leva, lança un petit regard complice à l'inconnu, et suivit le sentier, de sa démarche féline. Elle tourna bientôt à un virage, et s'arrêta, à l’abri du regard de l'inconnu. Mais qu'est ce qui lui avait prit ? Elle n'était pas comme ça d'habitude. Elle était calme, posée, solitaire, mais surtout forte et fière. Jamais elle n'aurait montré qu'elle était terrorisée dans cette attraction. Elle soupira, posa une main sur son front pour cacher le soleil qui l'éblouissait, puis vit un petit panneau, minuscule même. Elle y déchiffra ce qui y était écrit, et sourit. L'animalerie. Elle n'avait plus qu'à suivre les flèches, ce qu'elle fit d'ailleurs. Elle déboucha bientôt dans un grand parc attenant, où une multitude d'enfants pleuraient, jouaient, coléraient, bref, faisaient leur rôle d'enfants. La jeune femme s'avança, et, voyant la foule qui s'était agglutinée devant un enclos, se laissa emporter par la curiosité. Elle se fraya un passage parmi les gens, jusqu'à la barrière. Là, un homme essayait de monter un jeune étalon, qui, manifestement, était encore bien sauvage. Angie n'assista au spectacle que deux minutes, et avant que l'homme n'en vienne aux mains, elle enjamba la clôture et pénétra dans le champs. Elle se posta devant l'homme, et, vrillant son regard dur dans le sien, ne lui laissa pas le choix.
« Donnez moi cette longe, et sortez du champs. »
Il tenta de résister à cette inconnue qui voulait lui piquer la vedette, mais devant tant de volonté, sortit finalement de la pâture. Angie se tourna alors vers le cheval. Un petit étalon brun, sans doute un mustang. Il roula furieusement des yeux vers elle, mais Angie resta douce, ne voulant transmettre aucune émotion négative au cheval. Avec une lenteur exagérée, elle s'assit dans l'herbe, et lâcha la longe. Et, comme par magie, elle sortit une pomme de la poche de sa parka. Haha, c'est ça de ne rien manger le matin ! Angie se félicita de ne pas avoir prit une orange à la place, et déchira la pomme en deux , puis en quatre. Elle en jeta un quart à l'étalon, qui, après l'avoir reniflé, l'engloutit aussitôt. Elle réitéra l'opération, jusqu'à ce que le dernier morceau soit dans sa main. Le cheval hésita, recula, avança, puis , rapidement, saisit le morceau et le croqua. Angie lui murmura des paroles apaisantes, et après près d'une heure, elle se releva, tenant la longe du cheval. Elle lui flatta doucement l’encolure, puis appela l’homme qui devait être chargé de son débourrage.
« Je vous laisse faire le reste. »
Eh oui , Angie apprivoise un cheval, étrange ? Pas tant que ça, quand on sait que la demoiselle a vécu toute son enfance dans un ranch .. Mais, avant de continuer sa ballade, Angie se retourna, peut-être dans l'espoir que l'inconnu de tout à l'heure soit derrière elle ?
[ Désolée, mais je savais pas quoi faire sinon, à part marquer : Angie regarda l'inconnu .  Je sais, c'est très peu probable ce que j'ai écrit et toussa, mais bon . Si tu veux que je change, y'a aucun soucis : ) ] | |
| | | | Esmiraël Sansoucis
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| | Sujet: Re: Oh, enchantée ! - Privé. Sam 11 Avr - 20:42 | |
| [ J'trouve ça marrant  ]
Je la regardai se lever avec des yeux ronds. Mais, pourquoi jeter ce bonbon? Pour moi? Peut-être aurais-je du lui dire qu'au fond, tant qu'elle ne me forçait pas à en manger, cela ne me dérangeait pas trop. À son tour, elle se décalla de quelques centimètres, puis m'adressa un sourire franc. Était-elle aussi pareille à moi? Non, non, personne ne pouvait me ressembler. Un vide se fit à l'intérieur de moi, comme si, soudainement, quelqu'un d'autre était à ma place. Je me mis à la voir de façon perfide, purement méchante. Je fronçai les sourcils, me ratrappant de justesse lorsque je faillis sortir une réplique trop méchante. Je recouvrai l'usage de mon propre corps quelques secondes plus tard et un sourire léger, amusé, étira mes lèvres. Je répondis simplement ;
« C'est à peu près ce que disent les gens quand ils me rencontrent ; mon dieu! je dois être high pour voir pareille calomnie! »
Je rigolai tout seul, ce n'était pas tant que c'était loin d'être drôle que c'était ce que les gens pensaient le plus souvent. Oh! bien sûr, pour ne pas fâcher la calomnie, les gens me souriaient bêtement et changeaient de trottoir ou bien accéléraient le pas. C'était tant mieux. La calomnie n'était pas sociale, en temps normal, en tout cas. Pourtant, ce monent-là était différent, elle s'était révélée à moi dans un manège. Pendant une minute et quinze secondes, j'avais senti cette terreur enfantine, terrible, la secouer de part et d'autre. C'était probablement pour cela que je ne l'avais pas repoussé, que j'avais même accepté tpous ces contacts physique. Mais maintenant, quelqu'un s'emparait de mon corps, je sentis mon regard changer, je voyais mieux du gauche que du droit, ce qui, habituellement, était le contraire. De l'extérieur, je ne pus voir mes iris passer d'un bleu argenté à un vert profond, émeraude. Je souris soudainement, même si je ne le voulais pas, et lui répondis amicalement, d'une voix trop grave et trop chaleureuse pour être la mienne :
« Voyons! Je vous accompagnerai, c'est certain, vous êtes de charmante compagnie. »
Je plaquai ma main sur ma bouche, mais la retirai aussitôt, comme poussé par une force contraire. Elle se leva et s'engouffra dans la foule. À mon tour, même si je criais à mon cerveau que non, je ne voulais pas, que je voulais aller dans l'autre direction, je me sentis me mettre sur la pointe des pieds. Je retombai lourdement et luttai pendant un instant, me prenant la tête à deux mains, pour retrouver l'usage de mon corps. Une voix, inconnue, retentit dans ma tête. Elle me disait de lâcher prise, de me laisser aller, que tout irait bien. Non! Je failli hurler, mais je me retins. Finalement, je recouvrai mes esprits et me hissai au-dessus de la foule pour retrouver sa chevelure brune. J'étais un homme de parole, malgré tout, et je lui avais dit que j'allais l'accompagner. Je la retrouvai près de l'animalerie, ayant suivit sa démarche gracieuse et volatile de loin. Je l'attendis près d'une heure durant laquelle je m'étonnai de ses talents animaliers. Elle avait la parfaite attitude d'une jument poulinière, celle qui rassure son enfant. Elle respectait les réticences du jeune étalon, mais elle l'appâtait pour qu'il comprenne que rien ne lui arriverait. Encore, cette sensation de me faire voler mon corps se fit ressentir, mais je la battis en retraite à grand coup de tête de tous les sens juste avant qu'elle n'arrive à mes côtés. Je lui souris doucement, recouvrant son visage aux traits fins de mes yeux redevenus bleus gris ;
« Vous êtes douée, Mlle. Où avez-vous appris ces techniques? » Rah, y'avais mon voisin troop  qui rentrait de jogging >< | |
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| | | | | | Oh, enchantée ! - Privé. | |
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